La rivista della Quarta Internazionale, Inprecor, ha pubblicato la traduzione francese di una intervista rilasciata da Tsipras presidente del Synaspismos greco al giornale Elefterotipia ai primi di gennaio.
Alexis Tsipras, né en juillet 1974 à Athènes, a été élu président de Synaspismos lors du cinquième congrès du parti en février 2008, devenant le plus jeune dirigeant d’un parti politique représenté au Parlement. C’est lors des élections municipales de 2006 que ce jeune ingénieur est apparu sur le devant de la scène politique, lorsque la liste « Cité ouverte » de la Coalition de la gauche radicale (Syriza) a remporté 10,51 % des suffrages à Athènes. Lors des élections législatives de 2007, A. Tsipras a refusé d’être candidat, jugeant qu’il ne pouvait cumuler les mandats de député et de membre du conseil municipal. Nous reproduisons ici son interview publiée dans le plus grand quotidien grec, Eleftherotypia, le 3 janvier 2009.
Eleftherotypia : On a accusé la nouvelle génération d’être indifférente, individualiste, de manquer de rêves, et voilà qu’elle descend dans les rues. Est-ce que vous croyez que cette révolte aura une suite ?
Alexis Tsipras : En 1972 aussi on accusait la jeunesse, en lui attribuant les mêmes caractéristiques. Mais, quelques mois plus tard, elle ouvrait avec son insurrection la route des luttes sociales. Je pense que la même chose se produira maintenant. Je crois qu’une nouvelle époque vient de commencer. La nouvelle génération se met non seulement devant, mais semble aussi porter sur ses épaules toute la société. Elle demande de l’espoir, du travail, de la dignité. Elle demande de vivre et non de survivre. Le mouvement de la jeunesse peut vaincre. Certains, à droite et à gauche, tentent de l’isoler politiquement et socialement. Ils ne réussiront pas.
Eleftherotypia : Cette image d’une génération en lutte n’est-elle pas gâchée par des manifestations de violence contre des commissariats et des unités de police ? Selon vous, à quoi sont-elles dues ?
Alexis Tsipras : Les protestations contre les commissariats de police, et partout où il y avait des policiers, étaient une explosion spontanée. Nous devons chercher leur cause dans le terrible événement d’Exarchia (1). L’assassinat du jeune a fait déborder le vase. N’oublions pas combien d’autoritarisme et combien d’arbitraire subit cette génération dans chaque aspect de sa vie. C’est pour cette raison que je ne simplifierai pas la protestation sociale et l’insoumission sociale en les appelant « violence », même quand elles s’expriment de la manière la plus agressive. Et je refuserai de les assimiler à des destructions aveugles. Au contraire, il y a de la violence quand la police arrose des enfants avec des gaz chimiques parce qu’ils ont lancé des oranges amères, des bouteilles en plastique ou des ornements pris de l’arbre de Noël de la place.
Eleftherotypia : En publiant les axes de lutte de Syriza, vous parlez de nouveau de la proportionnelle intégrale mais je n’ai rien vu de votre part sur comment ce pays sera gouverné. N’est-il pas temps que vous affrontiez cette question ?
Alexis Tsipras : Nous commettrions une erreur si nous croyions que ce qui manque au gouvernement est une majorité forte, un gouvernement fort qui appliquera la même politique. La cause de l’ingouvernabilité actuelle n’est pas la faible majorité mais l’impuissance du gouvernement face à la crise sociale. On aura le même problème si le gouvernement actuel est remplacé par un gouvernement du PASOK, ou même par la célèbre « grande coalition », s’ils la tentent. Parce qu’il est impossible de faire face à la crise en poursuivant la même politique qui nous a conduit jusqu’à ici et qui a fait faillite. C’est pourquoi la gauche ne veut pas servir aujourd’hui d’alibi de gauche d’une perspective gestionnaire gouvernementale, mais veut être une force d’assaut vers l’avenir. En somme, une force qui puisse garantir des grands changements et des réformes dans la perspective du dépassement des modèles de développement économique qui ont failli et donc, pour cette raison, comme l’unique force pouvant conduire à un débouché positif de la crise.
Eleftherotypia : Dans quelques jours, vous allez présenter aussi votre projet politique alternatif. Pouvez-vous nous décrire sa structure ?
Alexis Tsipras : Il y a trois niveaux fondamentaux. Avec le premier niveau nous répondons à la question « Qu’allons nous faire avec la crise ?». Comment nous allons blinder la société, comment nous protégerons les travailleurs, les plus faibles, la nouvelle génération. Nous décrivons ces objectifs dans les « 15 points » que Syriza vient de publier, dans les propositions faites par notre groupe parlementaire sur le système financier, dans nos propositions concernant la jeunesse et la génération à 700 euros. Avec le deuxième niveau nous présentons notre stratégie de sortie de la crise : le passage obligé d’un capitalisme néolibéral insatiable à une économie des besoins et des biens collectifs. Une économie, qui défendra le plein emploi, l’environnement, les droits sociaux et aura comme priorité absolue la solidarité sociale et l’extirpation de la pauvreté. A un troisième niveau, nous prospectons la perspective de la transformation sociale. Car le monde ne peut pas changer sans qu’il ait une vision. Et notre vision c’est le socialisme fondé sur la liberté et la démocratie.
Eleftherotypia : Ce modèle de développement différent dont vous parlez, comment vous le concevez ?
Alexis Tsipras : Nous le concevons comme un modèle qui adopte des priorités fondamentales totalement différentes. Ces dernières décennies, le modèle dominant disait que l’accumulation de force et de richesse par quelques multinationales pouvait nous conduire à un monde meilleur. Il a échoué avec fracas. C’est-à-dire, il ne peut ni s’autoréguler, ni résoudre ses énormes contradictions avec un peu de keynésianisme. Nous avons donc besoin de nouveaux critères de ce qu’on considère comme le développement. Et ces critères sont : que produisons-nous, comment est distribuée la richesse produite, de quelle manière les biens publics sont-ils protégés et élargis, à quel point les gens vivent-ils dignement, comment l’environnement est-il protégé ?
Eleftherotypia : Quand le porte-parole du PASOK dit que son parti rejette un partenariat avec la droite parce qu’il ne peut pas collaborer avec ceux qui ont créé la situation actuelle, j’imagine que cela ne semble pas mauvais. Pourquoi ne pouvez-vous pas discuter avec le PASOK sur cette base ?
Alexis Tsipras : En effet, cela ne semble pas mauvais si on regarde exclusivement la droite, si on ignore totalement le fait que le PASOK a gouverné le pays pendant presque 20 ans et que l’on considère que tous les maux ont commencé en 2004, quand celui-ci est passé dans l’opposition. Pourtant, les gens savent bien que le surendettement dans les banques, les rapports élastiques de travail, la dévalorisation de la santé et de l’enseignement public sont un legs du premier cycle de la gestion « modernisatrice » de Simitis (2). Pour nous, le dialogue avec les autres forces politiques est continu et public. Le PASOK doit, et nous le souhaitons sincèrement, comprendre qu’on ne peut pas avancer avec les mêmes recettes. Qu’il change de position même maintenant. Qu’il se positionne par rapport aux 15 points que nous avons publiés. Qu’il rende publiques ses propres positions sur les questions mises à l’ordre du jour par la vie elle-même. Il ne peut pas les cacher éternellement sous la table.
Eleftherotypia : Voyons ça sous un autre angle. N’est-il pas logique que le PASOK aussi ait sa place comme partenaire dans un plan urgent de reconstruction sociale ? Ou tout au moins quelques-unes de ses forces ?
Alexis Tsipras : La question n’est pas tant qui seront ceux qui vont appliquer le plan de reconstruction sociale — ne vous inquiétez pas, nous ne serons ni suffisants ni sectaires — mais surtout qui est d’accord sur la nécessité d’un tel plan. Est-ce que nous allons nous mettre d’accord sur un plan pour l’intervention publique dans le système bancaire, la protection de la sécurité sociale, l’emploi plein et permanent, l’enseignement public et gratuit ? Est-ce que nous le considérons tous comme nécessaire ? Moi en tout cas je ne vois pas le PASOK ouvrir le débat sur ces questions. Écoutez, l’état de l’économie est critique. La grande question est donc, qui va payer la crise ? Allons-nous oser une redistribution généreuse ou appliquerons-nous des programmes du genre FMI, avec gel des salaires, sans repos du dimanche, avec des rapports de travail encore plus élastiques, comme des cadres éminents du PASOK sont en train de le proposer ? Eh bien, avec ceux-là ce n’est pas possible de se mettre d’accord. Au contraire, nous nous sommes trouvés et nous nous trouvons encore ensemble dans des luttes communes avec un tas de gens et de forces du PASOK. Je suis certain que cela va continuer. Vous savez, la vie et les problèmes sont plus obstinés que les états-majors et les lignes des partis.
Eleftherotypia : Avez-vous en tête des personnalités qui pourraient encadrer cette nouvelle entreprise ? Est-ce que Synaspismos et Syriza peuvent devenir l’axe de la construction d’un courant multicolore qui vise le pouvoir ?
Alexis Tsipras : Ce que nous voulons c’est renverser l’actuel cadre politique. Et pour réussir, nous avons besoin d’un puissant nouveau pôle à gauche du système politique. Ce pôle aura comme épicentre la Gauche radicale, mais regroupera des forces encore plus larges : des socialistes, des communistes, des écologistes, des non encartés. Et ce qui est le plus important, il intégrera les revendications sociales mûries dans un programme concret et réalisable, dans un projet politique alternatif. Aujourd’hui, Syriza est déjà un courant de résistance sociale et de véritable opposition regroupant une multitude de sensibilités. Voyez-vous, ça c’est le premier pas. On peut le proclamer tant qu’on veut, mais si on n’a pas tout ça on ne peut pas devenir un courant revendiquant le pouvoir. Et comme le dit le sage dicton : « Ça prend du temps pour que le fruit vert acquiert le goût du miel ». ■
Traduit par G.M. (du grec).
Notes
1. Le quartier athénien d’Exarcheia fut le lieu de l’assassinat par la police du jeune Alexis Grigoropoulos, âgé de 15 ans, le 6 décembre 2008.
2. Kostas Simitis, né à Pirée en 1936, ancien président du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK), a été Premier ministre de la Grèce de 1996 à 2004. Son gouvernement a mené l’offensive des contre-réformes néolibérales.
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martedì 17 febbraio 2009
martedì 20 maggio 2008
Intervista di Liberazione ad Alexis Tsipras del Synaspismos
19/05/2008 - Il Synaspismos è una forza politica della sinistra alternativa greca, nata dalla confluenza della corrente "eurocomunista" con settori del KKE (PC greco) che avevano rifiutato il ripiegamento settario di questo partito nei primi anni novanta, e di altri militanti socialisti, ecologisti e dei nuovi movimenti di lotta. Tra le nuove generazioni il consenso del Synaspismos è in aumento e attualmente arriva quasi al 20%. L’apertura ai movimenti comincia a dare importanti frutti e viene evidenziato anche in forma simbolica dall’elezione del nuovo presidente che diventa il più giovane leader politico greco. Il Congresso del Synaspismos ha anche confermato la costruzione del “Syriza”, la coalizione della sinistra radicale con cui si è presentato alle ultime elezioni, che cerca di unire la varie forze alternative greche.
Una prima domanda aperta. Sei stato appena eletto Presidente del Synaspismos: cosa pensi di fare, quali sono i vostri progetti per la Grecia, considerando che i sondaggi danno il Synaspismos in piena crescita (mentre il Pasok di contro ha vinto con un ristretto margine) ?
Certe priorità le impone la vita stessa. Cosi , in questa fase nella quale il governo svende la maggior parte di ciò che è pubblico e commercializza i beni comuni e quelli sociali - ma anche infrastrutture pubbliche come l’ ente delle telecomunicazioni (OTE), i porti, gli aeroporti , l’Olympic Airways - il partito SYNASPISMOS stabilisce, come suo obiettivo precipuo d’azione, quello di contrastare questi progetti. Il nostro gruppo parlamentare sta lottando nel parlamento greco proprio in questa direzione. La nostra gente e i membri del partito cercano di organizzare, insieme alle altre forze politiche extraparlamentari, dei nuclei di resistenza in ogni posto di lavoro .
Il terreno è adatto perchè, dopo quasi 15 anni di egemonia completa delle enfasi sul mercato libero che sono state ispiratrici sia della NEA DIMOGRAZIA (Il partito di governo di destra)che anche del PASOK(partito socialista), la gente riscopre il valore dei beni comuni.
Questo è riscontabile anche nelle empasse amministrative dei governi, la corruzione ed il modo vorace ed spregiudicato di governare della destra che cerca di saccheggiare tutto ciò che è pubblico.
20 anni fa abbiamo visto che l’orientamento prevalente della gente verso valori quali il socialismo, il pubblico, il collettivo era prevalentemente negativo ,ora assistiamo ad un processo inverso poichè tocca al libero capitalismo ,al bene privato, alla concorrenza , dimostrare di avere la stessa fortuna di allora. Sempre più vasti pezzi di società si accorgono di quanta finzione si celi dietro alle categorie neoliberiste.
Inoltre sappiamo che oggi gli stati capitalisti tendono a recuperare un certo tipo di statalismo per salvare I profitti del loro capitale. Questo la gente lo sta comprendendo. Allo stesso tempo dobbiamo affrontare anche l’ondata di carovita e speculazione: di fatto si tratta di uno vero e proprio tsunami di aumenti dei beni di prima necessità. Perciò il nostro obiettivo è quello di svilluppare quanto realizzato nelle esperienze di ricerca internazionali, come ad esempio quella italiana. Purtroppo in Grecia non abbiamo una coscienza anticonsumistica svilluppata, un dato di fatto che deve cambiare. Si deve costruire ex novo un modo diverso di organizzare la rivendicazione quotidiana. La nostra priorità è di utilizzare al meglio il potenziale positivo di popolarità che c’è oggi intorno a noi, per valorizzare le nostre organizzazioni e attivare un contatto più stretto con la gente che si è avvicinata a noi, ma anche con tutti coloro che ci stanno conoscendo per la prima volta e spesso vivono nelle aree provinciali.
Puoi spiegarci quali sono le ragioni della crescita del vostro consenso, in particolare tra i giovani che hanno condiviso le vostre battaglie sociali ?
SYNASPISMOS, negli ultimi 3-4 anni, ha realizzato quello che noi chiamiamo “la svolta di Sinistra”. Una delle nostre caratteristiche, come partito, è quella dell’attivismo .
Abbiamo mirato, e in misura considerevole ci siamo riusciti, a collaborare con altre forze politiche come quelle della sinistra extraparlamentare. Il punto cruciale
che abbiamo dovuto affrontare è stato quando , nell’anno accademico 2007, ci sono stati mesi di sciopero e manifestazioni per bloccare la riforma universitaria che il governo voleva varare. La legge è stata approvata dal Parlamento , ma non si è mai applicata: la lotta degli studenti - che è stata violentemente attaccata dal governo, dalle forze di polizia e dalle reti televisive - ha potuto infatti annullare la Riforma della Costituzione. Tale riforma sarebbe stata un grande passo indietro. Tutto cio è successo perchè anche il PASOK, nonostante il fatto che il suo presidente G.Papandreou fosse favorevole alla Riforma universitaria, è stato costretto a ritirarsi dalla Revisione Costituzionale.
Noi ,cioe SYNASPISMOS o SYRIZA (la coalizione di Sinistra), non sosteniamo che tutta la contestazione sia stata “dei nostri” ma ritieniamo che la nostra forza politica sia stata quella che ha di fatto sostenuto la lotta sia con le manifestazioni che nel parlamento e quindi a livello politico centrale.
Inoltre ,come partito, abbiamo criticato il concetto di ”political correct” che le forze politiche sovrane hanno imposto e soprattutto analizziamo con molta attenzione le nuove contraddizioni ed esclusioni che emergono a livello sociale. Sappiamo che il sistema del consenso politico greco opera molto per il bipolarismo e noi ci sforziamo di fronteggiare il più possibile questa tendenza. Abbiamo visto che tanta gente ,per lo più giovani, respingono le forze politiche del sistema ed i suoi processi e vanno in cerca di nuove forme collettive di resistenza e di azione.
Questa è anche la nostra scommessa.
Il Sinaspismos è uno dei partiti membri più attivi della Sinistra europea, con rifererimento ai temi del lavoro e della precarietà, dei salari e sulle questioni sociali in generale.Quali sono le priorità politiche dell’agenda di Sinistra europea per l’anno che ci separa dall’appuntamento elettorale europeo del 2009 ?
I governi di destra e centro destra cercano di far fronte alla crisi economica mondiale ,informandoci dei danni che ha subito il sistema finanziario e il capitale.
Allo stesso tempo tentano di impostare un nuovo, e sempre più duro, stato di sfruttamento lavorativo, che colpisce non solo i giovani, il lavoro precario, ma tutte le categorie dei lavoratori. La crisi alimentare e la fame non sono ancora un problema europeo , ma il modo con il quale tali emergenze vengono gestite mostra i limiti del sistema.
E’ un ritorno al diciannovesimo secolo: tutto ciò innesca conflitti sociali nei quali la Sinistra Europea deve esprimersi politicamente, sia a livello locale che paneuropeo.
Dobbiamo accellerare e rinforzare la nostra collaborazione tra partiti e movimenti e scoprire nuove forme d’ azione. Il nostro punto di forza è la presenza nelle strade e negli spazi sociali pubblici.
Puoi spiegarci quali sono le ragioni della crescita del vostro consenso, in particolare tra i giovani che hanno condiviso le vostre battaglie sociali ?
SYNASPISMOS, negli ultimi 3-4 anni, ha realizzato quello che noi chiamiamo “la svolta di Sinistra”. Una delle nostre caratteristiche, come partito, è quella dell’attivismo .
Abbiamo mirato, e in misura considerevole ci siamo riusciti, a collaborare con altre forze politiche come quelle della sinistra extraparlamentare. Il punto cruciale
che abbiamo dovuto affrontare è stato quando , nell’anno accademico 2007, ci sono stati mesi di sciopero e manifestazioni per bloccare la riforma universitaria che il governo voleva varare. La legge è stata approvata dal Parlamento , ma non si è mai applicata: la lotta degli studenti - che è stata violentemente attaccata dal governo, dalle forze di polizia e dalle reti televisive - ha potuto infatti annullare la Riforma della Costituzione. Tale riforma sarebbe stata un grande passo indietro. Tutto cio è successo perchè anche il PASOK, nonostante il fatto che il suo presidente G.Papandreou fosse favorevole alla Riforma universitaria, è stato costretto a ritirarsi dalla Revisione Costituzionale.
Noi ,cioe SYNASPISMOS o SYRIZA (la coalizione di Sinistra), non sosteniamo che tutta la contestazione sia stata “dei nostri” ma ritieniamo che la nostra forza politica sia stata quella che ha di fatto sostenuto la lotta sia con le manifestazioni che nel parlamento e quindi a livello politico centrale.
Inoltre ,come partito, abbiamo criticato il concetto di ”political correct” che le forze politiche sovrane hanno imposto e soprattutto analizziamo con molta attenzione le nuove contraddizioni ed esclusioni che emergono a livello sociale. Sappiamo che il sistema del consenso politico greco opera molto per il bipolarismo e noi ci sforziamo di fronteggiare il più possibile questa tendenza. Abbiamo visto che tanta gente ,per lo più giovani, respingono le forze politiche del sistema ed i suoi processi e vanno in cerca di nuove forme collettive di resistenza e di azione.
Questa è anche la nostra scommessa.
Il Synaspismos è uno dei partiti membri più attivi della Sinistra europea, con rifererimento ai temi del lavoro e della precarietà, dei salari e sulle questioni sociali in generale.Quali sono le priorità politiche dell’agenda di Sinistra europea per l’anno che ci separa dall’appuntamento elettorale europeo del 2009 ?
I governi di destra e centro destra cercano di far fronte alla crisi economica mondiale ,informandoci dei danni che ha subito il sistema finanziario e il capitale.
Allo stesso tempo tentano di impostare un nuovo, e sempre più duro, stato di sfruttamento lavorativo, che colpisce non solo i giovani, il lavoro precario, ma tutte le categorie dei lavoratori. La crisi alimentare e la fame non sono ancora un problema europeo , ma il modo con il quale tali emergenze vengono gestite mostra i limiti del sistema.
E’ un ritorno al diciannovesimo secolo: tutto ciò innesca conflitti sociali nei quali la Sinistra Europea deve esprimersi politicamente, sia a livello locale che paneuropeo.
Dobbiamo accellerare e rinforzare la nostra collaborazione tra partiti e movimenti e scoprire nuove forme d’ azione. Il nostro punto di forza è la presenza nelle strade e negli spazi sociali pubblici.
pubblicato su Liberazione di sabato 17 maggio 2008
Una prima domanda aperta. Sei stato appena eletto Presidente del Synaspismos: cosa pensi di fare, quali sono i vostri progetti per la Grecia, considerando che i sondaggi danno il Synaspismos in piena crescita (mentre il Pasok di contro ha vinto con un ristretto margine) ?
Certe priorità le impone la vita stessa. Cosi , in questa fase nella quale il governo svende la maggior parte di ciò che è pubblico e commercializza i beni comuni e quelli sociali - ma anche infrastrutture pubbliche come l’ ente delle telecomunicazioni (OTE), i porti, gli aeroporti , l’Olympic Airways - il partito SYNASPISMOS stabilisce, come suo obiettivo precipuo d’azione, quello di contrastare questi progetti. Il nostro gruppo parlamentare sta lottando nel parlamento greco proprio in questa direzione. La nostra gente e i membri del partito cercano di organizzare, insieme alle altre forze politiche extraparlamentari, dei nuclei di resistenza in ogni posto di lavoro .
Il terreno è adatto perchè, dopo quasi 15 anni di egemonia completa delle enfasi sul mercato libero che sono state ispiratrici sia della NEA DIMOGRAZIA (Il partito di governo di destra)che anche del PASOK(partito socialista), la gente riscopre il valore dei beni comuni.
Questo è riscontabile anche nelle empasse amministrative dei governi, la corruzione ed il modo vorace ed spregiudicato di governare della destra che cerca di saccheggiare tutto ciò che è pubblico.
20 anni fa abbiamo visto che l’orientamento prevalente della gente verso valori quali il socialismo, il pubblico, il collettivo era prevalentemente negativo ,ora assistiamo ad un processo inverso poichè tocca al libero capitalismo ,al bene privato, alla concorrenza , dimostrare di avere la stessa fortuna di allora. Sempre più vasti pezzi di società si accorgono di quanta finzione si celi dietro alle categorie neoliberiste.
Inoltre sappiamo che oggi gli stati capitalisti tendono a recuperare un certo tipo di statalismo per salvare I profitti del loro capitale. Questo la gente lo sta comprendendo. Allo stesso tempo dobbiamo affrontare anche l’ondata di carovita e speculazione: di fatto si tratta di uno vero e proprio tsunami di aumenti dei beni di prima necessità. Perciò il nostro obiettivo è quello di svilluppare quanto realizzato nelle esperienze di ricerca internazionali, come ad esempio quella italiana. Purtroppo in Grecia non abbiamo una coscienza anticonsumistica svilluppata, un dato di fatto che deve cambiare. Si deve costruire ex novo un modo diverso di organizzare la rivendicazione quotidiana. La nostra priorità è di utilizzare al meglio il potenziale positivo di popolarità che c’è oggi intorno a noi, per valorizzare le nostre organizzazioni e attivare un contatto più stretto con la gente che si è avvicinata a noi, ma anche con tutti coloro che ci stanno conoscendo per la prima volta e spesso vivono nelle aree provinciali.
Puoi spiegarci quali sono le ragioni della crescita del vostro consenso, in particolare tra i giovani che hanno condiviso le vostre battaglie sociali ?
SYNASPISMOS, negli ultimi 3-4 anni, ha realizzato quello che noi chiamiamo “la svolta di Sinistra”. Una delle nostre caratteristiche, come partito, è quella dell’attivismo .
Abbiamo mirato, e in misura considerevole ci siamo riusciti, a collaborare con altre forze politiche come quelle della sinistra extraparlamentare. Il punto cruciale
che abbiamo dovuto affrontare è stato quando , nell’anno accademico 2007, ci sono stati mesi di sciopero e manifestazioni per bloccare la riforma universitaria che il governo voleva varare. La legge è stata approvata dal Parlamento , ma non si è mai applicata: la lotta degli studenti - che è stata violentemente attaccata dal governo, dalle forze di polizia e dalle reti televisive - ha potuto infatti annullare la Riforma della Costituzione. Tale riforma sarebbe stata un grande passo indietro. Tutto cio è successo perchè anche il PASOK, nonostante il fatto che il suo presidente G.Papandreou fosse favorevole alla Riforma universitaria, è stato costretto a ritirarsi dalla Revisione Costituzionale.
Noi ,cioe SYNASPISMOS o SYRIZA (la coalizione di Sinistra), non sosteniamo che tutta la contestazione sia stata “dei nostri” ma ritieniamo che la nostra forza politica sia stata quella che ha di fatto sostenuto la lotta sia con le manifestazioni che nel parlamento e quindi a livello politico centrale.
Inoltre ,come partito, abbiamo criticato il concetto di ”political correct” che le forze politiche sovrane hanno imposto e soprattutto analizziamo con molta attenzione le nuove contraddizioni ed esclusioni che emergono a livello sociale. Sappiamo che il sistema del consenso politico greco opera molto per il bipolarismo e noi ci sforziamo di fronteggiare il più possibile questa tendenza. Abbiamo visto che tanta gente ,per lo più giovani, respingono le forze politiche del sistema ed i suoi processi e vanno in cerca di nuove forme collettive di resistenza e di azione.
Questa è anche la nostra scommessa.
Il Sinaspismos è uno dei partiti membri più attivi della Sinistra europea, con rifererimento ai temi del lavoro e della precarietà, dei salari e sulle questioni sociali in generale.Quali sono le priorità politiche dell’agenda di Sinistra europea per l’anno che ci separa dall’appuntamento elettorale europeo del 2009 ?
I governi di destra e centro destra cercano di far fronte alla crisi economica mondiale ,informandoci dei danni che ha subito il sistema finanziario e il capitale.
Allo stesso tempo tentano di impostare un nuovo, e sempre più duro, stato di sfruttamento lavorativo, che colpisce non solo i giovani, il lavoro precario, ma tutte le categorie dei lavoratori. La crisi alimentare e la fame non sono ancora un problema europeo , ma il modo con il quale tali emergenze vengono gestite mostra i limiti del sistema.
E’ un ritorno al diciannovesimo secolo: tutto ciò innesca conflitti sociali nei quali la Sinistra Europea deve esprimersi politicamente, sia a livello locale che paneuropeo.
Dobbiamo accellerare e rinforzare la nostra collaborazione tra partiti e movimenti e scoprire nuove forme d’ azione. Il nostro punto di forza è la presenza nelle strade e negli spazi sociali pubblici.
Puoi spiegarci quali sono le ragioni della crescita del vostro consenso, in particolare tra i giovani che hanno condiviso le vostre battaglie sociali ?
SYNASPISMOS, negli ultimi 3-4 anni, ha realizzato quello che noi chiamiamo “la svolta di Sinistra”. Una delle nostre caratteristiche, come partito, è quella dell’attivismo .
Abbiamo mirato, e in misura considerevole ci siamo riusciti, a collaborare con altre forze politiche come quelle della sinistra extraparlamentare. Il punto cruciale
che abbiamo dovuto affrontare è stato quando , nell’anno accademico 2007, ci sono stati mesi di sciopero e manifestazioni per bloccare la riforma universitaria che il governo voleva varare. La legge è stata approvata dal Parlamento , ma non si è mai applicata: la lotta degli studenti - che è stata violentemente attaccata dal governo, dalle forze di polizia e dalle reti televisive - ha potuto infatti annullare la Riforma della Costituzione. Tale riforma sarebbe stata un grande passo indietro. Tutto cio è successo perchè anche il PASOK, nonostante il fatto che il suo presidente G.Papandreou fosse favorevole alla Riforma universitaria, è stato costretto a ritirarsi dalla Revisione Costituzionale.
Noi ,cioe SYNASPISMOS o SYRIZA (la coalizione di Sinistra), non sosteniamo che tutta la contestazione sia stata “dei nostri” ma ritieniamo che la nostra forza politica sia stata quella che ha di fatto sostenuto la lotta sia con le manifestazioni che nel parlamento e quindi a livello politico centrale.
Inoltre ,come partito, abbiamo criticato il concetto di ”political correct” che le forze politiche sovrane hanno imposto e soprattutto analizziamo con molta attenzione le nuove contraddizioni ed esclusioni che emergono a livello sociale. Sappiamo che il sistema del consenso politico greco opera molto per il bipolarismo e noi ci sforziamo di fronteggiare il più possibile questa tendenza. Abbiamo visto che tanta gente ,per lo più giovani, respingono le forze politiche del sistema ed i suoi processi e vanno in cerca di nuove forme collettive di resistenza e di azione.
Questa è anche la nostra scommessa.
Il Synaspismos è uno dei partiti membri più attivi della Sinistra europea, con rifererimento ai temi del lavoro e della precarietà, dei salari e sulle questioni sociali in generale.Quali sono le priorità politiche dell’agenda di Sinistra europea per l’anno che ci separa dall’appuntamento elettorale europeo del 2009 ?
I governi di destra e centro destra cercano di far fronte alla crisi economica mondiale ,informandoci dei danni che ha subito il sistema finanziario e il capitale.
Allo stesso tempo tentano di impostare un nuovo, e sempre più duro, stato di sfruttamento lavorativo, che colpisce non solo i giovani, il lavoro precario, ma tutte le categorie dei lavoratori. La crisi alimentare e la fame non sono ancora un problema europeo , ma il modo con il quale tali emergenze vengono gestite mostra i limiti del sistema.
E’ un ritorno al diciannovesimo secolo: tutto ciò innesca conflitti sociali nei quali la Sinistra Europea deve esprimersi politicamente, sia a livello locale che paneuropeo.
Dobbiamo accellerare e rinforzare la nostra collaborazione tra partiti e movimenti e scoprire nuove forme d’ azione. Il nostro punto di forza è la presenza nelle strade e negli spazi sociali pubblici.
pubblicato su Liberazione di sabato 17 maggio 2008
giovedì 14 febbraio 2008
Il Synaspismos cresce e si rinnova
Domenica scorsa si è concluso ad Atene il congresso del Synaspismos che ha proceduto all'elezione di un nuovo Presidente, il trentaquatrenne Alexis Tsipras, con il sostegno del 70% dei delegati.
Il Synaspismos è una forza polititica della sinistra alternativa greca nata dalla confluenza della corrente "eurocomunista", un tempo organizzata nel PC dell'interno, con settori del KKE (PC greco) che avevano rifiutato il ripiegamento settario di questo partito nei primi anni novanta, altri militanti socialisti, ecologisti e dei nuovi movimenti di lotta.
Dopo diversi anni di difficoltà, schiacciato tra il populismo del PASOK da un lato, e l'ortodossia neo-staliniana del KKE dall'altro,oggi il Synaspismos è in forte crescita. Nelle elezioni del 2007 ha ottenuto il 5% con un incremento di quasi due punti dovuti soprattutto al sostegno della cosiddetta "generazione dei 400 euro", i giovani che vivono in condizioni di crescenteprecarietà.
I nuovi sondaggi usciti in questi giorni, lo danno in forte ascesa, oltre l'11%, mentre sono in calo sia la destra di Nuova Democrazia, al governo, che la sempre più pallida opposizione socialista. Lo stesso KKE sembra invertire la tendenza alla crescita che aveva registrato nel 2007.
Tra le nuove generazioni il consenso del Synaspismos sale a quasi il 20%. Negli anni scorsi il partito, guidato fino al congresso di domenica da Alecos Alavanos, ha fatto la scommessa di partecipare ai nuovi movimenti, in particolare ha svolto un ruolo trainante nel Social forum europeo di Atene, concluso da una grande manifestazione contro la guerra.
Oggi questo lavoro comincia a dare importanti frutti e viene evidenziato anche in forma simbolica dal nuovo presidente che diventa il più giovane leader politico greco e la cui militanza è iniziata nella branca giovanile del KKE. Tsipras è stato candidato a Sindaco di Atene per conto di una coalizione formata dal Synaspismos e da altre forze di sinistra e associazioni di base.
Il Congresso del Synaspismos ha confermato la linea di costruzione del Syriza, la coalizione della sinistra radicale con cui si è presentato alle ultime elezioni, che cerca di unire la varie forze alternative greche.
Il partito ha anche riaffermato la propria autonomia dal PASOK, che resta alleato in alcune realtà amministrative, ma con il quale, visto il profilo moderato, non si ritiene oggi di poter costruire una reale alternativa di governo alle politiche liberiste e alle destre.
Il Synaspismos è una forza polititica della sinistra alternativa greca nata dalla confluenza della corrente "eurocomunista", un tempo organizzata nel PC dell'interno, con settori del KKE (PC greco) che avevano rifiutato il ripiegamento settario di questo partito nei primi anni novanta, altri militanti socialisti, ecologisti e dei nuovi movimenti di lotta.
Dopo diversi anni di difficoltà, schiacciato tra il populismo del PASOK da un lato, e l'ortodossia neo-staliniana del KKE dall'altro,oggi il Synaspismos è in forte crescita. Nelle elezioni del 2007 ha ottenuto il 5% con un incremento di quasi due punti dovuti soprattutto al sostegno della cosiddetta "generazione dei 400 euro", i giovani che vivono in condizioni di crescenteprecarietà.
I nuovi sondaggi usciti in questi giorni, lo danno in forte ascesa, oltre l'11%, mentre sono in calo sia la destra di Nuova Democrazia, al governo, che la sempre più pallida opposizione socialista. Lo stesso KKE sembra invertire la tendenza alla crescita che aveva registrato nel 2007.
Tra le nuove generazioni il consenso del Synaspismos sale a quasi il 20%. Negli anni scorsi il partito, guidato fino al congresso di domenica da Alecos Alavanos, ha fatto la scommessa di partecipare ai nuovi movimenti, in particolare ha svolto un ruolo trainante nel Social forum europeo di Atene, concluso da una grande manifestazione contro la guerra.
Oggi questo lavoro comincia a dare importanti frutti e viene evidenziato anche in forma simbolica dal nuovo presidente che diventa il più giovane leader politico greco e la cui militanza è iniziata nella branca giovanile del KKE. Tsipras è stato candidato a Sindaco di Atene per conto di una coalizione formata dal Synaspismos e da altre forze di sinistra e associazioni di base.
Il Congresso del Synaspismos ha confermato la linea di costruzione del Syriza, la coalizione della sinistra radicale con cui si è presentato alle ultime elezioni, che cerca di unire la varie forze alternative greche.
Il partito ha anche riaffermato la propria autonomia dal PASOK, che resta alleato in alcune realtà amministrative, ma con il quale, visto il profilo moderato, non si ritiene oggi di poter costruire una reale alternativa di governo alle politiche liberiste e alle destre.
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